La Mort de Marguerite Duras

Création dans le cadre de la résidence au Théâtre des 3 Pierrots à Saint-Cloud (92).

Représentations passées:
Le 11, 12 et 13 décembre 2014 au Théâtre de Belleville (festival Don Quichotte)
Du 6 au 31 juillet 2013 au Théâtre des 3 Soleils (festival Avignon Off)
Du 29 mai au 4 juillet 2013 au Théâtre du Lucernaire (Paris)
Du 3 mars au 24 avril 2013 à la Manufacture des Abbesses (Paris)

LA PIECE

La mort de Marguerite Duras est l’une des rares pièces d’Eduardo Pavlovsky traduites en français parmi la vingtaine d’œuvres théâtrales qu’on compte à son actif. Elle fut publiée et crée à Buenos Aires en 2000.
Il nous livre le monologue d’un homme qui, face à l’image d’une mouche qui agonise, puis meurt, revient sur des scènes marquantes de son passé, entre humour, violence et absurdité.
« Pourquoi ce titre ? Au départ, la mort d’une mouche.
Le nom de Marguerite Duras, parce que dans un de ses textes ce grand auteur, que j’admire, raconte qu’elle a vu mourir une mouche et que cette mort l’a attristée.» Eduardo Pavlovsky

D’après le texte de Eduardo Pavlovsky, mise en scène Bertrand Marcos

Interprétation Jean-Paul Sermadiras, avec la voix d’Anouk Grinberg

Traduction Françoise Thanas, Scénographie et lumières Jean-Luc Chanonat, Création sonore Pascale Salkin, Costumes Karine Vintache

Production Le PasSage

NOTE D’INTENTION 

La pièce s’ouvre sur une confrontation avec le phénomène de la mort. Celle entre un homme et une mouche posée sur un mur blanc. Ce dernier raconte dans ses moindres détails cet instant tragique dont il a été témoin : l’agonie. S’éveille ensuite un homme comme empressé de revenir sur des scènes marquantes de son passé entre désespoir, amour, violence, humour, nostalgie, folie et absurdité. Il devient le théâtre d’une troublante humanité.

Il s’agira de représenter un homme en prise avec la nécessité de survivre à la solitude, à l’enfermement et au vide, auxquels il semble être condamné. Il tente inlassablement de reconquérir une forme de liberté grâce à sa mémoire, mais aussi à son imagination.

Les moindres détails de certaines scènes sont encore présents en lui comme si ce passé se rejouait chaque jour. Sa mémoire et son imagination deviennent actions présentes. Il est alors l’interprète de sa propre vie, et par définition : un acteur. L’acteur présent de l’homme passé, imaginé, inventé ou fantasmé. Il ne restera plus que l’essentiel : La nécessité absolue de survivre à la solitude, à l’enfermement et au vide, et, peut- être, de leur donner un sens.

Bertrand Marcos

LA PRESSE

A télécharger : Dossier de Presse

« L’homme revient sur des scènes de son passé tumultueux où désespoir amoureux, violence sociale, solitude et humour se côtoient. Jean-Paul Sermadiras, excellent, nous capte et nous emmène dans les méandres de ce texte étrange, original et troublant. »

 Télérama Sortir – Note de la rédaction : TT Bien

« L’exercice du monologue est périlleux mais Jean-Paul SERMADIRAS, comédien de grande classe, en modulant sa voix réussit à entrainer les spectateurs vers cet obscur personnage. »

« La mise en scène dépouillée sait mettre en valeur chacune des apparitions, et nous avons l’opportunité d’imaginer les nôtres au fil de ce miroir grandissant. »

Le Monde.fr 

« Bertrand Marcos a opté pour une mise en scène dépouillée laissant toute sa place au numéro d’acteur auquel est confronté le comédien. Jean-Paul Sermadiras empoigne avec talent le personnage. Il le façonne et lui offre une sincère émotion. »

Pariscope

« Jean-Paul Sermadiras et Bertrand Marcos se connaissent bien. Ils ont déjà collaboré ensemble sur un court-métrage, et nourrissaient depuis longtemps l’envie de concrétiser quelque chose sur les planches. L’occasion d’organiser cette agréable rencontre entre le public et l’écriture enlevée de l’auteur. »

 France Info

 « Ici, nous sommes dans l’univers d’Eduardo Pavlovsky, auteur argentin plus près de Beckett ou de Ionesco que des auteurs grecs, comme en témoigne le titre énigmatique de sa pièce. L’homme qui est sur scène tire la pelote de ses souvenirs et laisse filer son imagination, qui est encore la première arme contre le désespoir, en concurrence libre et non faussée avec l’humour. Et de l’humour, Eduardo Pavloksky en a à revendre. »

Marianne

Un excellent comédien joue cette pièce. A travers un texte puissant il dévoile des moments marquants de sa vie.

A ne pas manquer!

 Politis

« La nouvelle génération de metteurs en scène travaille les textes d’auteurs intensifiés par des récits proches de la réalité.

La mise en scène, des paravents kafkaïens qui conditionnent la puissance face à l’infiniment petit, la prose de Camus en rappel au Mythe de Sisyphe. L’homme pousse ses douleurs passées comme Sisyphe poussait le rocher. Jean-Paul Sermadiras est surprenant dans ce registre. Il brave le personnage avec détermination tout en lui restituant, avec un rien d’individualisme, la violence virile qui fut sienne et certainement sa raison d’être. »

 La Théâtrothèque

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